Processus dans les graines et l'eau.
Dans la section précédente, j'ai présenté comment le phénomène de marée se produit, grâce à des processus cumulatifs-dissipatifs.
Dans les graines.
Comme mentionné dans la première partie du site, dans les graines immobiles dans le sol, ces processus peuvent se produire à des périodes distinctes du calendrier.
Une période pour la phase cumulative (b-c ; d-a), la période suivante pour la phase dissipative (a-b ; c-d).
Dans l'eau.
Dans l'eau liquide, en revanche, les deux processus – cumulatif et dissipatif – peuvent se produire à tout moment, en alternance.
Cette alternance se produit aussi bien lorsque le volume d'eau augmente que lorsqu'il diminue, donc à marée haute comme à marée basse.
À tout moment, l'état de la marée résulte d'un équilibre dynamique
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Difficultés de perception du phénomène.
Cette alternance est généralement exclue pour deux raisons.
La première est que, dans l'eau, les deux processus – cumulatif et dissipatif – se produisent généralement en petits groupes de molécules, chaque groupe étant indépendant de l'autre.
Dans ce cas, aucun mouvement n'apparaît dans l'eau susceptible de révéler quoi que ce soit.
Mais même lorsque les processus en question se produisent en grands groupes, présentant ce que j'appelle des « figures d'eau » ou des « ondes de densité », le phénomène n'est généralement perçu par un novice que par le biais de photographies ou de films.
En réalité, ces phénomènes sont généralement ignorés.
Notre esprit les censure généralement, en partie parce que nous voyons ce qui est cohérent avec ce que nous savons déjà. Notre esprit n'est pas conçu pour percevoir l'inhabituel.
Ces phénomènes entrent en concurrence avec ce que nous considérons comme important pour notre vie, qui occupe déjà notre attention – une ressource limitée, compte tenu de notre temps limité.
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Les premières idées occupent l'esprit.
En fin de compte, je me suis moi aussi retrouvé aux prises avec l'affirmation de Jean Fourastié : l'homme voit ce qu'il s'attend à voir. Il ne perçoit que ce qui est cohérent avec ce qui est déjà dans le contenu de sa pensée.
Les idées qui arrivent en premier occupent l'espace et bloquent le cerveau à leur avantage, interdisant l'accès à celles qui ne sont pas arrivées à temps.
Les idées sont intolérantes les unes envers les autres.
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Notre esprit censure ces phénomènes.
En effet, ces phénomènes, observés en personne, sont comme censurés par notre esprit, s'ils ne font pas déjà partie de notre expérience.
Lusenzo se trouve au cœur d'une ville de quarante-neuf mille habitants. Le lieu où les enregistrements ont eu lieu est populaire, puisqu'il s'agit d'un parc public.
À ma connaissance, personne ne remarque le phénomène. Ou alors, personne ne lui accorde d'importance.
À ma connaissance, personne n'a jamais signalé les phénomènes qui s'y produisent, ceux que j'appelle « figures d'eau » et « ondes de densité ».
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Quant à moi.
Après deux ans d'excursions fréquentes à Luzenso pour étudier le développement de la marée, je n'ai remarqué le phénomène que lorsque, sur l'écran de la caméra, j'ai vu qu'il s'apprêtait à enregistrer quelque chose de très différent de ce que j'allais voir directement, au même moment.
Oui, tout à fait. J'ai compris pourquoi nous, humains, ne parvenons pas à percevoir l'inhabituel lorsqu'il contraste fortement avec notre expérience antérieure.
En revanche, il est possible d'accepter l'inhabituel lorsqu'il est vu en vidéo.
En fait, pas tout le monde, mais une bonne partie de nous perçoit sans difficulté les caractéristiques de l'eau et les ondes de densité lorsqu'elles sont présentées en photos et en vidéos.
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Une question de patience.
À ce stade, certains lecteurs se demanderont peut-être pourquoi j'ai persisté pendant deux ans à étudier la formation des marées, sans succès.
Je souhaitais documenter le phénomène que j'ai appelé « figures d'eau concaves », que j'avais observé à deux reprises et qui pourrait être étroitement lié aux marées.
J'ai observé ce phénomène pour la première fois en 1954, alors que j'avais 11 ans, le lendemain de la fête du Rédempteur à Venise.
Je les ai observés une deuxième fois le jour où je me suis rendu à Chioggia, dans le seul but d'acheter des cartes pour déterminer où effectuer des observations dans la lagune pour cette recherche. C'était le 19 mars 2005.
Dans ces « figures d'eau concaves », un côté de chaque figure, alternant avec les autres côtés, montait et descendait frénétiquement par rapport à la zone concave centrale, à une fréquence pouvant atteindre une fois toutes les deux secondes. Le phénomène était plus prononcé à grande profondeur.
J'ai remarqué le phénomène des « figures d'eau concaves » car il se développe violemment.